2005/03/17

Communiqué - 2005/03/17: A propos des cimetières français en Algérie

Le Bureau de l’Association France Algérie réuni le 16 mars 2005 sous la Présidence de Bernard STASI, s’est ému de la manière scandaleuse dont la très grande majorité de la presse française rend compte des décisions prises affectant les cimetières français en Algérie. Il y voit une nouvelle tentative de faire obstacle au rapprochement entre la France et l’Algérie qui préparent la signature d’un Traité d’Amitié cette année.

Le Bureau tient à rappeler que les Autorités algériennes n’ont aucune part dans l’obligation pour certaines familles de Pieds Noirs de choisir entre le rapatriement des corps de leurs défunts ou le regroupement de leurs sépultures. Les Autorités algériennes ne s’opposent ni à leur maintien, ni à l’entretien par les familles, rendu possible avec le retour de la sécurité et les municipalités algériennes sont prêtes à en assurer le gardiennage. Elles attestent ainsi que dans la culture et la tradition Arabo musulmane les morts et les sépultures sont profondément respectées.

Le choix de ne restaurer que les cimetières des grandes villes et d’y regrouper les sépultures en tombes collectives de 62 cimetières français constitués de quelques tombes, situés dans des villages ou des petites villes, que les Autorités françaises ne peuvent restaurer pour des raisons financières, est une décision française.

Le montant du coût de la restauration de toutes les tombes là où elles se trouvent n’est certainement pas si élevé que les français de cœur ne puissent l’assumer.

Aussi L’Association France Algérie va étudier la possibilité de lancer dans les prochains jours une souscription pour la restauration des tombes françaises en Algérie en s’appuyant sur le réseau de Cités Unies France des villes françaises jumelées avec des municipalités algériennes.

Le Bureau de L’Association